28 Mars 2018
Une salle gigantesque nous accueille.
Entièrement tapissée de bas reliefs réalisés avec des tonnes d'argile crue. Adel Abdessemed l'appelle "une oeuvre de souffrance". Oui, c'est la souffrance à l'état brut que l'on voit avec ces ouvriers noirs, surveillés par des hommes armés, qui charrient des sacs et, avec, disparaissent littéralement dans la muraille. On pense forcément à Ousmane Sow, pour la charge humaine, pour ces visages tous expressifs, tous différents, pour le réalisme des corps....
C'est magnifique. C'est à voir, absolument, et jusqu'au 8 juillet.