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Une analyse critique de films, livres, opéras et expositions de peinture

Au MUSEE CERNUSCHI: BANG HAI JA, ET LA MATIERE DEVINT LUMIERE I Débuts

          Encore une très belle découverte que celle de cette coréenne, Bang Hai Ja, née en 1937. Son travail est un chemin vers la lumière, l'énergie lumineuse du cosmos, qu'elle accomplit maintenant pleinement en réalisant des vitraux pour la salle capitulaire de la cathédrale de Chartres.
       

 Bang Hai Ja est un pont entre les mondes culturels français et coréens. Dans les années 50, c'est Paris qui a été choisie par les jeunes artistes coréens pour parfaire leur formation et se frotter au monde occidental. En général, ils rentrent chez eux, mais certains comme Lee Ungno que nous avons vu au Musée Cernuschi il y a, je crois, deux ans, et Bang Hai Ja, s'y établissent. Elle fait partie de l'Ecole de Paris; elle est cependant retournée dans son pays natal entre 1968 et 1976, où elle se rapproche du mouvement de dansaekhwa.

Ce mouvement pictural coréen est basé sur l'utilisation du monochrome, avec des parties de la surface de la toile lisse, et d'autres, reliefées (Soulages aurait pu en être...).  Revenue en France, nous dit le texte de présentation de Bang Hai Ja, elle "réalise des oeuvres en phase avec l'essor du New Age", ce qui pour moi ne veut pas dire grand chose....

        Ici, trois oeuvres déjà anciennes, mais magnifiques:


De gauche à droite et de haut en bas:


          Au coeur de la Terre (1961)
          Chant de la terre (1976)
          Chant Stellaire (1987)

 

 

Jusqu'au 31 mars seulement

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