1 Mai 2019
Comme il a bien peint les petites bretonnes!
A gauche, La barrière fleurie, Le Pouldu (1889)
A droite, Les Laveuses à la Laïta (1892)
A gauche,
La pluie sur la route, (1893) Elles trottinent sous leur parapluie dans un paysage imaginaire...
A droite, Le Champ de blé d'or et de sarrasin (1900).... il faut être très vieux pour se rappeler de La chanson des blés d'or... bien vieillot, mais bien joli.
A droite encore, Route dorée ou La route de Chateauneuf du Faou (1903)
Mais le temps passant, Paul Sérusier va abandonner cette peinture que je trouve si jubilatoire, pour devenir un théoricien de la relativité des couleurs. Avec Verkade, il découvre Beuron, monastère où le père Lenz a imaginé un art fondé sur les mathématiques, appelées les Saintes Mesures...
Il se lance dans des toiles abstraites, mettant en oeuvre des formes géométriques comme, à gauche, Tétraèdres (1910) Il s'agit du sacré des formes géométrique qui, ici, montent dans la lumière.
Est il légitime de préférer l'auteur du Talisman? C'est sûr....