Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
ninidesLaux.over-blog.com

Une analyse critique de films, livres, opéras et expositions de peinture

ART PARIS 2020: Australie, Afrique....

        

        D'abord, c'est un bonheur que cette exposition ait réussi à se maintenir, alors que tant d'événements sont rayés de la carte. Cette saison devait se focaliser sur la péninsule ibérique, raté, ils n'ont pas pu venir. S'il y a donc moins de galeries étrangères que d'habitude, l'Asie est bien représentée.

       Je ne suis pas fana de ce genre de manifestation, quand vos avez 120 galeries dont certaines présentent 3 ou 4 artistes, c'est bien difficile de suivre... de ne pas passer à côté d'une oeuvre intéressante....

         Je constate que tous ceux que j'ai photographiés ne font pas partie de ceux qui sont flatteusement commentés dans la presse. C'est comme ça: je m'arrête devant ceux qui m'accrochent... pour des raisons toujours un peu mystérieuses. Je sais ce qui ne m'accroche pas: les faux Soulages, les faux Miro, les faux Combas.... vous savez, les petits vermicelles colorés ou les grosses flaques de couleur....

        

        Mais il y a aussi des vrais Combas et des vrais Di Rosa, un vrai Soulages et même (en haut à gauche) un vrai Zao Wou Ki de 2002. J'ai eu la joie de voir que deux galeries présentaient Vladimir Velickovic, (en haut à droite et à gauche), disparu l'an dernier. Cela dit, les galeries présentent en majorité des artistes moins connus et plus abordables.

         Je l'ai déjà écrit, la majorité des étrangers intéressants sont Chinois, Japonais ou Coréens; parmi les "africains", une belle rétrospective de Mahjoub Ben Bella (à droite) mais, à vrai dire, cet Algérien a vécu toute sa vie dans le nord de la France, même si sa peinture inspirée de la calligraphie arabe, si colorée, ne le laisse pas deviner....

         Impossible par contre de se tromper sur l'africanité de Soly Cissé et sur son engagement.

       A gauche, Corona.... déborde cependant de vie et à droite, cette installation de champ de coton, c'est toute la symbolique de l'esclavage.
         Une galerie allemande, Artkelch propose de l'art aborigène: à gauche, Malaluba Gumana, mais je trouve sa sélection moins époustouflante que celle de Stéphane Jacob. A droite: Taylor Cooper.  Ce qui m'a amusée, c'est de découvrir parmi ces magnifiques représentations du "temps du rêve", cette petite toile figurative et naïve d'Ada Pola Beasley, "mon pays"     

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article