TURNER, peintures et aquarelles, Collections de la TATE au musée JACQUEMART-ANDRE. 3 Entre 1830 et 1840

        En 1818, on demande à Turner d'illustrer les éditions des romans de Sir Walter Scott, ainsi que celles des poèmes de Samuel Rodgers. Cela devait assez bien lui convenir.

      Au fil de ses nombreux voyages il réalise des croquis, des petites gouaches. Un de ses compagnons le décrit exécutant des aquarelles sur le motif dans les Alpes, mais le plus souvent il se contente de croquis qu'il colorie ultérieurement.

        En haut à gauche, Le glacier du Bois au dessus de Chamonix et l'Aiguille Verte: le soir, graphite et aquarelle (1836)

        En haut à droite, Un col de montagne (1830). Etrange. En bas on devine la silhouette d'une maison, de quelques arbres. Peut être une silhouette. Ne serait ce pas plutôt un tunnel?

    Turner séjournait souvent dans le Sussex chez son protecteur, Lord Egremont.

        En 1840 il fait un dernier voyage à Venise.      

        A gauche, Quai de Venise, palais des Doges, Huile, (1844) Au fond, le Campanile et le Palais des Doges, et devant eux, cette forêt de mâts, au premier plan, une gondole, le tout flottant dans un poudroiement doré où l'eau, le quai, le ciel se mélangent

        A droite, Venise, la Piazetta avec la cérémonie du Doge épousant la mer (1835) Cette toile est restée inachevée, mais elle est magique...

        A gauche, Venise, vue sur la lagune au coucher de soleil , aquarelle (1840)

        Il retournera également dans les Alpes entre 1841 et 1844.

       A droite, Le Lac Léman avec la dent d'Oche au dessus de Lausanne, graphite et aquarelle (1841)

        On a retrouvé un grand nombre d'"ébauches colorées", préparatoires à ses toiles. Qu'il les ait gardées, prouve qu'il y attachait de la valeur. On sait que Turner, jusqu'au dernier moment, rajoutait quelques touches à des oeuvres déjà exposées...

        A gauche, Dinant, gouache et aquarelle. La photo ne rend pas du tout compte de la délicatesse du

mélange de couleurs, les jaunes dont il est le maître, les ocres épousant harmonieusement le bleu. 

        A droite, Jumièges, gouache et aquarelle (1832)

        A gauche, Le Château de Leyen à Gondorf, gouache et aquarelle (1839)  

        A droite, en bas, Reichenau et le haut Rhin, aquarelle (1842)