6 Novembre 2021
On est quand même émerveillés par l'oeil des Morozov. Car ils ont su vraiment retenir le meilleur des oeuvres des artistes qu'ils découvrent.
Par exemple, pour procéder par ordre chronologique, en haut à gauche: L'étang à la Ville-d'Avray (1871) est une très belle composition de Jean-Baptiste Corot, parfois un peu monotone. dans ses représentations de la nature.
Des Claude Monet, bien sûr!
En haut à droite, Le boulevard des Capucines (1873).
Deux paysages du jardin de la famille Hoschedé:
A gauche: Un coin de jardin à Montgeron (1876)
A droite, L'étang à Montgeron (1876)
A gauche Camille Pissarro: Matin d'automne à Eragny (1897)
A droite, d'Alfred Sisley, La gelée à Louveciennes (1873).
Et puis, il y a nos deux amis russes touchés par la grâce de l'impressionnisme:
Konstantine Korovine, très parisien (et très impressionniste!), représente Un café à Paris en 1890, à gauche.
Et Valentin Serov une assez surprenante Sirène (1896), à droite
Voyez ce tout petit minois qui émerge, tout en bas, du fouillis de feuille. Serait-on chez Gustave Moreau? Chez Odilon Redon?? Non, non, chez le peintre de l'élégante famille d'industriels moscovites....
Marquet Les avant-gardes russes émergentes, Natalia Gontcharova, Piotr Outkine, Martiros Sarian puisent aux sources des cultures slaves