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Une analyse critique de films, livres, opéras et expositions de peinture

LES ENFANTS DE L'ERE MEIJI. A L'ECOLE DE LA MODERNITE (1868-1912) III JEUX D'ENFANTS

Ces enfants, à quoi jouent-ils ?       

        A des jeux d’extérieur dont certains ressemblent à ceux des petits occidentaux.... à des jeux de découpage et de pliage aussi. Ces découpages, omocho-e, bon marché et facilement disponibles, marchent très bien dans les classes populaires.

         Poupées en papier avec leurs vêtements, en haut à gauche.

           Et en dessous, à gauche, nous voyons ces très sages petites filles jouer avec leur poupée découpée: La Poupée « Grande sœur » (1896)

       Nouveauté : toutes sortes d’enfants lutteurs (sumo-Zukushi) Bôsai Shûgetsu (1894, en haut à droite)

       Ces images double face sont découpées et placées dans le terrain de jeu (à découper également).  Chaque joueur devait alors tenter de faire tomber le lutteur de son adversaire en soufflant ou en tapotant à côté du terrain de jeu.

       A gdroite: Images de guerriers Utagawa Kunitoshi Ces images (orikawari-e), une fois repliées, font apparaitre une autre image totalement différente. Par exemple, ici, les guerriers disparaissent pour faire apparaitre une grue ou une tortue en origami, un chapeau, un fruit ou un légume….

 

          L’orimono (1896), à droite. C’est l’ancien nom de l’origami. Les petites filles fabriquent des grues

         Les ombres chinoises (1897), à gauche. Un petit garçon projette l’ombre d’un oiseleur qu’il crée avec ses mains et des accessoires

 

         Les feux de Bengale (1896), à gauche, ces ravissantes petites filles contemplent les feux qu'elles ont allumé.....

         Nouveauté : Sugoroku des jeux d’enfants printaniers Morikawa Chikashige (1879), à droite.

         Une sorte de jeux de l’oie recense 31 jeux enfantins

       Les échasses (1897), à gauche Ca c'est un jeu plutôt pour les garçons....  qui se pratique même sur la neige....

 

         La vieille femme voleuse d’enfants (1896), au  centre, une sorte de "chat", la petite fille qui joue la vieille femme essaye d’attraper la dernière de la file    

  Kageya Töro kuji (1897), à droite Le jeu consiste à marcher sur l’ombre de ses adversaires.

         Et où va t-on emmener ces enfants sages pour les récompenser? Au zoo bien sur!

         A gauche Le zoo (1897) Belle récompense pour les enfants !! Voir des éléphants ! Celui là n’est pas commode, alors des pattes sont entravées. 

 

         Ou bien, à la fête des enfants:  Fête (1891), à droite

         C’est la fête des sept-cinq-trois, le 15 novembre. Les enfants se rendent à un sanctuaire chintô où on leur donne des bonbons de longue vie. Pour le petit garçon de cinq ans, c’est le hakama-gi, il va porter pour la première fois le pantalon large, le hakama ; pour la petite fille de trois ans, c’est le kamioki, ses cheveux jusque là rasés vont être coiffés pour la première fois.

         Ou encore, voir des modernités!                  Excursion au parc d’Asakusa, Yôshû Chikanobu (1891), en bas à gauche. C’est un quartier populaire, mais il abrite le Ryôunkaku, immeuble de onze étages avec un ascenseur électrique et une terrasse panoramique

     Terminons par cette ravissante estampe de Shôun qui a publié une série: Jeux d’enfants. Ici: Les libellules (1907) C’est l’automne il y en a partout, des libellules, le petit court derrière avec sa cage à insectes et en perd une sandale…

 

 

 

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