MARK ROTHKO à la FONDATION LOUIS VUITTON. I Les débuts

      Faut -il y aller? Peux t-on se permettre de rater le passage à Paris d'un des phares de l'art moderne? Si c'est le cas, je vous le dis: ne regrettez rien.... Quel ennui, ce truc! Quelle vacuité.

      Bon, on connait tous le mode d'emploi. On se plante devant une toile qui représente un grand rectangle noir au dessus d'un grand rectangle gris, avec des bords bavouilleux, et on se laisse absorber par la vibration métaphysique du truc; et si ça ne marche pas c'est parce qu'il y a bien trop de monde dans la Fondation Vuitton! Faut être seul pour vibrer métaphysiquement....

      Mon iPhone ne me donnant plus que des images floues, comme vous pouvez en juger à partie des quelques timbres postes (en haut à gauche, 1936 Autoportrait), j'ai acheté le numéro spécial de Connaissance des Arts, et je vous livre les titres des différents chapitres: L'obsession du drame humain, le peintre de la poignancy, L'art comme une épiphanie, Entre tragédie et extase, ça fait peur! Gauguin et Van Gogh n'ont jamais eu droit à de tels délires....

      Juif russe en 1903 dans ce qui est maintenant la Lettonie, il émigre avec sa famille à Portland à dix ans.

      Il étudie les arts et devient américain.

Il commence à peindre, dans la deuxième partie des années 30, des scènes de rue. En haut à droite (1936) Street Scene ; à gauche (1937) The Subway.

    Ces peintures portent la marque d'un certain expressionisme, à la mode allemande ou peut être plutôt russe.

      A droite et à gauche deux images de la même époque

      Il se décourage, cesse de peindre et dans

les années 40, après les lectures de Nietzsche et d'Eschyle, il réalise Antigone (1941) The Omen of the Eagle (1942),Tiresias (1944) ..... en vrac,à droite et à gauche

      C'est à la fin de cette décennie que va se produire la mutation vers l'abstraction qui va voir naitre le Rothko que nous connaissons tous.