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Une analyse critique de films, livres, opéras et expositions de peinture

SEVEN SISTERS

         Attention: plus de 18 ans s'abstenir. Comme c'est assez gore, on peut difficilement le recommander aux moins de 16 ans. bref, le public de cette sous-lucbessonerie signée Tommy Wirkola est très limité....

      Dans le futur, (comme dans Soylent Green) la surpopulation terrestre est devenue insupportable. La dérèglement climatique qui s'ensuit, dramatique. Les naissances multiples se multiplient. Pour s'en sortir, des lois drastiques sont édictées. Au lieu de bouffer les seniors, on limite les naissances. Un seul enfant par famille; s'il y en a deux, le marmot excédentaire sera cryogénisé en attendant des jours meilleurs (ki disent). Cette politique malthusienne est due à la scientifique Nicolette Cayman, qui rêve d'une carrière politique. C'est Glenn Close la mauvaise, évidemment! Aura t-elle un jour le rôle d'une bonne mamie-confitures? Ca n'en prend pas le chemin.

        Pappy Willem Dafoe voit sa fille rebelle mourir en donnant le jour à sept petites jumelles. Il veut les garder et, les baptisant chacune du nom d'un jour de la semaine, elles auront toutes l'identité de Karen Settman, feue leur maman, qu'elles endosseront à tour de rôle en fonction du jour de la semaine, d'abord à l'école (la petite Clara Read qui joue les soeurs enfants est absolument exquise), puis au boulot (dans une banque en l'occurrence). C'est que Pappy Willem est un sacré bricoleur qui arrive à coller la même identité, celle de Karen, sur chaque bracelet d'identification que tous les humains portent au poignet.
        Un esprit mal tourné dirait que Sunday a quand même du bol, mais bon....
       L'une des petites se sectionne t-elle le bout d'un doigt en tombant de son skate? Couic, on ampute la fratrie. Absolument semblables, qu'on vous dit.... Pas étonnant puisqu'elles sont toutes interprétées par Noomi Rapace, dont on est sommés d'admirer la performance. Elle se donne beaucoup de mal pour, par ses expressions, ses mimiques, ses façons de se tenir et de bouger, caractériser des personnalités différentes.... Enfin, on est un peu aides par le fait que l'une est décolorée en blonde (la gourdasse, évidemment), l'autre en rousse (la mal-dans-sa-peau qui abuse des space cakes), que l'une porte des lunettes (la forte en math), une autre des cheveux très courts (la rebelle.... bref vous voyez comme tout cela est original!)
        Dans ce monde merveilleux, il suffit de se tapoter dans la paume de la main pour voir apparaître un GPS qui vous permet de pénétrer partout et d'accéder à toutes les conversations. Chouette!
        Un amoureux gentil -mais de laquelle? (Marwan Kenzari) viendra aider la fratrie dans ses pérégrinations sanglantes, car figurez vous, y aurait il une traîtresse parmi elle, qui voudrait récupérer l'identité de Karen pour elle toute seule?
        Bref intégralement débile, catégorie à fuir. Certes, les décors de grande ville grisâtre et grouillante ne sont pas mal..... Pour qu'une oeuvre d'anticipation nous touche, il faut qu'elle se déroule dans un monde suffisamment proche du nôtre pour qu'on s'y projette.... ou alors, que le pitch soit écrit par un authentique génie comme Philip Dick!!
 
 
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