Le RÊVEUR DE LA FORÊT au MUSEE ZADKINE IV LES AUTRES

      A côté de ce que nous avons vu: ces formes organiques qui évoquent la croissance de la végétation et /ou son assimilation à des formes humaines, d'autres oeuvres violemment colorées nous amènent dans un autre monde.....

      C'est notre chère Séraphine de Senlis qui ouvre la deuxième salle avec un exubérant, extravagant, délirant Arbre de Paradis (1929). Plumes ou feuilles? Végétal ou animal? 
      En face, L'Homme-hibou n°1 (1960) de Karel Appel, tout aussi chatoyant, une une peinture acrylique appliquée sur une souche d'olivier. On retrouve la dialectique homme /arbre...

      On connait bien cette peinture de Victor Brauner, à gauche, La Rencontre du 2 bis rue Perrel ou La Charmeuse Conglomeros (1946), détournement du Douanier où notre charmeuse de serpent croise un extraterrestre à une tête, deux corps, quatre jambes et six bras....

      A droite, La Chauve-souris (1946) de Germaine Richier. Femme animale,et pourtant ces ailes déployées nous évoquent des feuilles d'arbre rongées par quelque insecte malfaisant.

    Maurice de Vlaminck, plutôt connu pour ses mondaines fardées, s'est associé au céramiste André Méthey pour ce délicieux plat, à gauche, Eve Musicienne (1909), une Eve gironde jouant de la flûte dans un Eden verdoyant .

      Des photos aussi.
      Pascale Gadon-Gonzalez superpose des photographies, des images au microscope... pour créer des paysages oniriques....
    Paysage SP13 (2018), à droite.
    Enfin Patrick Bard a photographié, chaque jour, au coeur du Bois-Landry, pendant un an, la vie de la forêt, d'ou il tira un petit journal à la manière de David Thoreau...

  Belle idée que de confronter des jeunes plasticiens, photographes, peintres.... avec Ossip Zadkine. 
    Petite expo..... mais sympa! 

Jusqu'au 23 février