Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
ninidesLaux.over-blog.com

Une analyse critique de films, livres, opéras et expositions de peinture

GALLEN-KALLELA au MUSEE JACQUEMART- ANDRE IV PAYSAGES DE FINLANDE

   

 

 

 

 

 

      Les paysages d'Akseli Gallen-Kallela nous donnent follement envie de devenir Finlandais....  En 1892, le peintre débutant réalise ce Paysage sauvage, en haut à droite. Troncs dressés vers le ciel dont on voit rarement le faîte, rochers arrondis, on va retrouver cela  longtemps.

       En haut à gauche, Nuages d'orage à l'horizon (1897) avec ses reflets bien propres, reste d'un classicisme un peu ennuyeux.

       Et puis, voilà qu'à partir de 1900, sa palette se simplifie, se réduit au blanc crémeux de la neige ou des merveilleux nuages, au bleu pâle du ciel, du lac, et à un beige-jaune doux, une légère touche verte comme, à gauche, Forêt en hiver (1900)

       A droite, Nuages formant des tours (1904).

       Le peintre nous donne à voir toute la poésie de cette nature préservée, rude: mais ici qui nous semble si douce:

       A  gauche, Nuages sur le lac (1904)

       A droite, Lac Keitele (1905)

       La famille Gallen-Kallela passe l'été 1905 au bord de ce lac.

       Une ile, boisée, isolée, et tout autour, ce lac magique, limpide, on devine la pureté de l'eau; des bandes encore prises par la glace s'entrecroisent avec les reflets des nuages et des cimes.

Quelle beauté.

       Bien sûr dans ce monde de la Reine des Neiges il n'y a pas d'hommes, mais il y a des animaux

       A gauche: La Tanière du Lynx (1906) On ne peut jamais voir ce magnifique animal sauvage et secret. Mais dans la neige, l'empreinte de ses pattes le trahit...

       A cette époque, le peintre photographie beaucoup. Ses oeuvres sont souvent recréées à partir d'une photo. 

       Et puis, Gallen-Kallela va épurer de plus en plus ses paysages. Les ombres portées sont d'un bleu enfantin. 

       A droite, Ombres bleues sur la glace, Lac de Ruovesi en hiver (1914)

       Même registre de couleurs, et sans doute le même point de vue: en dessous, Paysage d'hiver (1917)

       Et puis: Nuit de Printemps (1914) C'est une nuit nordique, lumineuse. C'est encore une composition parfaite, et quand on la compare à la première image, quel chemin parcouru...

       Si cela ne vous donne pas envie de courir au musée Jacquemart André...

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article