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Une analyse critique de films, livres, opéras et expositions de peinture

THEOPHILE ALEXANDRE STEINLEIN au MUSEE DE MONTMARTRE II L'HOMME POLITIQUE

      Nous allons voir maintenant l'homme social, l'homme politique, le révolté, le peintre des petites gens.

      En haut à gauche, La commune.

     En haut à droite, Le cri des opprimés ou La libératrice (1903).       Voilà deux représentations bien lyriques de la révolution.

      Mais c'est surtout dans ses dessins de presse que Théophile Alexandre Steinlein s'en donne à coeur joie...

      Il a laissé plusieurs milliers de dessins, dont 703 pour le seul Gil Blas illustré.

      Il est le principal illustrateur du Mirliton, journal associé au cabaret fondé par Aristide Bruant.

      Voilà justement, à gauche, Le Mirliton, (1893) illustration de la chanson éponyme de Bruant.

 

    A droite, Steinlein a illustré une autre chanson de Bruant, A la Goutte d'Or

      On dirait qu'il ne le porte pas trop dans son coeur; le bourgeois gras et moustachu qui se rendait au cabaret. Car voila qu'on le retrouve sur cette lithographie en deux parties, à gauche, Aujourd'hui et Demain. faite pour le Chambard Socialiste (1894).               

   

      Aujourd'hui, le couple de paysans tire péniblement une charrue; le femme porte son bébé accroché à son cou, sous l'oeil satisfait du capitaliste. A l'horizon, une fumée d'usine.

      Demain, le couple se tient droit, debout, et le petit est porté normalement dans les bras de sa mère, tandis que le travailleur enfonce d'une main impitoyable l'exploiteur dans la boue...

      .A droite, Maxime Gorki de face (1905). Il n'a pas l'air commode...

      A gauche, Hiver (1892). Comme on le ressent, le froid de ces misérables. La mère tentant vainement de protéger sa petite fille dans une pauvre couverture qui lui tient lieu de manteau. Même l'attitude du chien dit le froid... 

      Steinlein regarde les travailleurs qui rentrent du travail, tête basse. Il est allé visiter les mines de Courrières, après la terrible catastrophe qui tua plus d'un millier de mineur.

      A droite: Les Mineurs (1903);

      A gauche, Les trieuses de charbon (1905)

      Et pourtant, dans cet univers désespérant de grisaille et de misère, il y a des moments de bonheur.

      A droite, Le baiser (1885) Ce couple qui s'étreint fougueusement, peut être n'ont ils pas de lieu où aller, mais ils s'aiment.

      Et, à gauche, La porteuse de pain (1895): elle est ravissante, cette jeune femme; un des plus jolis profils de femme qui se puisse imaginer...

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