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Une analyse critique de films, livres, opéras et expositions de peinture

THEOPHILE ALEXANDRE STEINLEIN au MUSEE DE MONTMARTRE III PAYSAGES, PORTRAITS...; après 1910

           Théophile Alexandre Steinlein n'a pas fait que des affiches ou des lithographies. Il n'a pas traité que de sujets politiques.

          Il a fait aussi des portraits, des nus, des paysages

          Et, franchement, quand on le voit, en haut à gauche, en famille, dans son atelier de la rue Caulaincourt, on a du mal à l'imaginer un couteau entre les dents....

          En haut à droite Rue Norvins (1910).          

        

          A gauche, nous sortons de Montmartre. Belmont, près de Lausanne (1919). On ne peut pas dire que ce paysage vaguement naïf ait un grand intérêt.

          A droite, bien plus intéressante, La Pierreuse, aurait eu mieux sa place dans le chapitre précédent consacré au petit peuple de Paris. On ne peut pas lui sonner d'âge, à cette travailleuse des trottoirs.         

          A gauche, sans doute est ce aussi une travailleuse du sexe que ce Nu couché aux bas noirs (1908).

          En 1910, Steinlein perd sa femme. Il embauche alors comme gouvernante Masseïda, une jeune femme Bambara d'Afrique de l'Ouest, et ce qui devait arriver arriva... elle restera à ses côtés jusqu'à sa mort en 1923.        

          A droite, Portrait de Masseïda.

          A gauche, Détente (1912) Voyez comme cette jeune femme a redonné de la vigueur au vieux peintre: Il ose des couleurs qu'il n'a jamais osées; en plus pataud, on dirait presque un Gauguin!

          Et puis, c'est la guerre. Steinlein retrouve sa veine politique. Il va sur la Somme, il va dans les tranchées; il travaille dans le cadre des missions artistiques aux armées. Il réalise des centaines d'oeuvres, qui montrent la violence de la guerre, la souffrance et particulièrement la souffrance des populations civiles; à droite, L'exode (1915).         

          Pour terminer, et pour rappeler combien Steinlein était anticlérical, à gauche, L'intrus (1902), qui met en lumière "la discordance absolue...  entre l'Eglise actuelle et l'évangélisme initial". Face à un prélat et à la hiérarchie, Jésus se présente à la tête de pauvres et d'enfants...

 

Jusqu'au 11 février 2024

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