29 Janvier 2020
Si on connait bien les sculptures métalliques qu'on croise aux détours du jardin, on découvre dans cette petite exposition qu'Ossip Zadkine a également beaucoup sculpté sur des troncs de bois, utilisant leurs structures naturelles.
On est ainsi accueilli par toute cette famille.
En tournant autour, on a le Torse Violoncelle, en bois d'ébène (1956)
Demeter ou Pomone, en bois d'ébène (1938)
Femme à la cruche ou Porteuse d'eau, en bois de noyer (1923)
Ailleurs, il utilise l'acacia, le poirier...
Ossip Zadkine s'en est expliqué dans ses mémoires. Il écrit: tout un peuple de bois, toute une forêt. Il assimile l'humain et l'arbre, le torse et le tronc, la chair et le bois. On penserait, bien sûr, à l'analogie entre la peau et l'écorce, mais il n'y a plus d'écorce dans les bois qu'il travaille....
Zadkine trouve aussi son inspiration dans les pierres. Voyez, à droite, ce Singe (1916) et, à gauche, cette Tête héroïque de granit, qui date de 1909.
Non, vous ne le verrez pas rue d'Assas. Il faut aller au musée de Grenoble:
Le Fauve ou Le Tigre (1920) est un bois doré. Moi, j'y vois plutôt un pitt bull.... Mais quelle belle utilisation de cette branche!